[Critique] L’Apprenti Sorcier (Jon Turteltaub)
2L’Apprenti Sorcier (The Sorcerer’s Apprentice), durée 1h45, sortie cinéma le 11 août 2010, réalisé par Jon Turteltaub, avec Nicolas Cage, Jay Baruchel, Teresa Palmer, Monica Bellucci, Alfred Molina, …
La semaine dernière, j’ai eu le privilège d’assister à une projection en avant-première du film L’Apprenti Sorcier, et ce plus d’un mois avant sa sortie. A la réalisation, nous retrouvons Jon Turteltaub: ce nom ne vous dira peut-être pas grand chose, mais c’est à lui que nous devons la saga Benjamin Gates, ou encore le film Rasta Rockett sorti en 1994. Et comme souvent avec les grosses productions de Walt Disney Studios, c’est Jerry Bruckheimer qui porte la casquette de producteur pour cet immense hommage à Fantasia, un dessin-animé créé par Disney en 1940. La boucle est bouclée ?
Balthazar Blake est un grand sorcier vivant de nos jours à Manhattan. Il tente de défendre la ville contre son ennemi juré, Maxim Horvath. Balthazar ne pouvant y arriver seul, il engage alors – un peu malgré lui – Dave Stutler, un garçon apparemment ordinaire qui a pourtant un vrai potentiel, pour devenir son apprenti. Le sorcier donne à son apprenti réticent un cours express sur l’art et la science de la magie, et ensemble, ces deux associés improbables vont tenter de stopper les forces des ténèbres. Il faudra à Dave tout son courage, et même davantage, pour survivre à sa formation, sauver la ville et embrasser la fille qu’il aime…
Après un rapide résumé des événements ayant eu lieu 1400 ans auparavant, place à l’an 2000 où nous découvrons Nicolas Cage dans le rôle du sorcier Balthazar Blake. Ce dernier n’a qu’une obsession: trouver le Premier Merlinien, un sorcier capable de porter l’anneau magique de Merlin, et aux côtés duquel il pourra (peut-être) sauver le Monde. Et c’est finalement à la suite d’un malheureux concours de circonstances (les coïncidences n’existent pas) qu’un jeune garçon d’une dizaine d’années, répondant au nom de Dave Stutler, rentre dans son magasin et va déclencher une série d’événements maléfiques. Dix ans plus tard, nous retrouvons ce même Dave interprété par Jay Baruchel (Trop Belle!, Tonnerre sous les Tropiques, Dragons) dans la peau d’un universitaire à tendance geek et éprouvant les pires difficultés du monde à approcher la gente féminine, et notamment Becky (Teresa Palmer). Ne vous inquiétez pas, je ne vous dévoilerai pas le reste de l’intrigue, mais sachez que le film sera également l’occasion de voir Alfred Molina donnant vie à l’infâme sorcier Maxim Horvath ou encore Monica Bellucci dans le rôle de Veronica (avec quelques minutes à l’écran, c’est quasiment de la figuration).
L’Apprenti Sorcier est le type même de film calibré pour une sortie estivale: les enfants/adolescents y trouveront leur bonheur avec de l’humour et de la magie, tandis que les adultes seront tout excités devant les innombrables séquences d’action mêlant habilement cascades et effets spéciaux (maitrisés). En effet, dans ce film, les fêtes de Chinatown sont peuplées de dragons plus vrais que nature, une gargouille peut prendre vie pour devenir un aigle (volant), les boules de feu fusent et les miroirs sont une porte ouverte sur un monde inversé.
D’aucuns pourraient résumer le film en une lutte millénaire du Bien contre le Mal pour la survie du Monde (sic), mais ce serait grandement réducteur. Certes, le déroulement de l’intrigue est convenu et prévisible, mais il faut également souligner l’excellent jeu des acteurs (notamment Alfred Molina) et les effets spéciaux, impressionnants sans être envahissants, mettent parfaitement la magie en exergue. A ce sujet, L’Apprenti Sorcier ne cache d’ailleurs pas sa filiation à Fantasia, allant même jusqu’à reproduire une scène d’anthologie (celle des balais), et se révèle au final être un excellent divertissement familial. A quand la suite ?
Petit ajout de dernière minute: la chanson principale du film est interprétée par OneRepublic et s’intitule Secrets !
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