Naruto, Dragon Ball Z, One Piece. A moins de venir de la lune, tout le monde connait au moins de nom l’un de ces personnages de manga. Ces petits albums qui se lisent à l’envers connaissent un succès incroyable en France, après le Japon, pays d’origine de ces BD si reconnaissables. Pourtant, les éditeurs ont communiqué récemment sur une hausse des tarifs. Comment l’expliquer ?
Comment expliquer le prix en hausse des mangas ?
Vous pourrez sans doute apprendre tout ce que vous voudrez savoir sur l’univers des mangas sur le site https://manga-mag.fr/, mais rien n’indique pourquoi le prix des mangas est en train d’augmenter.
Il serait normal de penser que plus un produit est populaire, plus son prix a tendance à baisser. Le manga n’est pas un art nouveau en France et il a eu le temps de se démocratiser, laissant supposer une baisse des tarifs. Or, il n’en est rien.
Une bande dessinée sur 2 achetée en France est un manga, selon certaines études, ce que confirment les librairies ; certaines se félicitant encore de s’être spécialisées dans la vente de ces petits albums illustrés en noir et blanc. Or, à partir de 2022, une hausse sera constatée sur beaucoup de ces albums, allant de 30 centimes à 1 euro pièce.
A l’unité, ce surcoût peut passer bien entendu inaperçu et laisser les lecteurs relativement de marbre. Pourtant, sachant que certains mangas se vendent en série (50 ou 90 tomes pour les plus célèbres d’entre eux), cela représente un sacré budget de vouloir s’offrir toute la collection.
Mangas : les raisons invoquées pour la hausse de prix des albums
Les raisons mises en avant sont les suivantes et ne touchent pas uniquement l’univers du manga. Les comics sont également concernés et avec eux tout leur lectorat.
Le coût du papier, dans un premier temps et des autres matières premières nécessaires à la conception de tels ouvrages (encore, carton), mais aussi les frais liés au transport des mangas dans l’ensemble du monde, mais également en France.
Pour certains éditeurs, la décision pose problème. Certains vendent déjà leurs mangas plus chers car ils se sont tournés vers des ouvrages plus méconnus ou très atypiques, ce qui attire une clientèle plus spécifique et prête à payer un peu plus. Impossible pour eux d’aller au-delà sans doute, même si rien n’est figé.
Pour d’autres, cette hausse représente un danger de perte de lectorat. Danger qu’ils n’ont pas envie de courir, sachant à quel point le marché est florissant.
Pour l’instant, les mangas se distinguaient des autres BD, outre leur style, par des prix plus raisonnables n’allant pas au-dessus de 7 euros, un prix qui pouvait inciter à se faire plus régulièrement plaisir quand on est fan du genre ou parent d’un enfant qui aime ça.
Est-ce que l’engouement sera le même pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore le manga s’ils sont vendus à partir de maintenant plus cher ? L’avenir le dira.